en ville depuis : 01/09/2014 messages : 276 avatar : Amy Acker
Sujet: don't come back Dim 29 Mar - 19:15
DON'T COME BACK × ft. VIKTOR
Il s'était passé énormément de temps après les disparitions soudaines des habitants de StoryBrooke vers leurs anciens mondes. Root n'avait pas été plus affecté que ça étant donné que son ancienne vie ne l'intéressait plus. Elle avouait même avoir aimé voir les mondes de cette façon, si... vulnérable. Elle n'avait pas été envoyé à FairyLand. Elle avait découvert l'existence d'un autre pays du nom de WonderLand. Sur le coup, elle était assez fascinée et cette découverte lui avait ramené des souvenirs de sa vie à Fairyland. Elle s'était rappelée à quel point elle était obnubilée par l'existence de mondes à travers lesquels elle pouvait voyager. Pendant un bref instant en tout cas. Elle avait essayé de remettre les souvenirs de son passé à leurs places mais ils n'arrêtaient pas de revenir, surtout les nuits avant de dormir. Toutefois, Root arrivait facilement à les effacer de sa mémoire pour dormir paisiblement.
Cette fin de journée là, Root avait décidé de sortir de chez elle, pour aller se ressourcer près de la mer. Elle ne croisait jamais personne là-bas. C'était comme son endroit secret où personne n'était autorisé à pénétrer. Elle avait dans son sac un carnet en cuir avec un stylo. C'était le reflex de toutes personnes comme elle. (à vrai dire, il n'y avait personne comme elle). C'était plutôt celles qui exerçaient le même métier qu'elle. Root ne savait jamais sur qui elle pouvait tomber. Elle avait toujours énormément de choses à dire sur les gens qui l'entourait. Leur façon de s'habiller, de marcher dans la rue en disaient souvent long sur leur personnalité. Elle adorait deviner leur petites habitudes du matin. C'était l'un de ses passes temps favoris depuis sa sortie de son centre psychiatrique. Beaucoup trop de personnes lui posaient des questions sur son passé. Root ne cessait de les éviter mais bon, un jour, elle se réveillera sous l'influence de son double bienfaisant distribuant de la bonne humeur à chaque coin de rue et dira certainement tout ce qu'il ne faut pas savoir sur la Root actuelle. La jeune femme détestait sa double identité. Elle détestait avoir des traits de caractère revenant à la surface pendant quelques instants. Cela la rendait encore plus instable qu'elle ne l'était.
La mer était agitée. Une légère brise balayait la ville, faisant flotter la douce odeur salée de l'écume. La psychiatre s'installa tranquillement, un peu loin de la rive. Elle aimait observer le mouvement des vagues de loin. Et puis, elle n'avait pas du tout envie de se mouiller les pieds. Alors qu'elle posait son sac sur ses genoux. Des bruits étranges attirèrent son attention. Devant elle était assis un homme sur un banc. Il fixait l'horizon et la mer intensément. Il avait l'air saoul. Root ne parvenait pas à voir son visage d'où elle était. Elle s'avança dans la direction de l'inconnu et s'assit à la toute extrémité du banc. Elle ne voulait pas sentir l'odeur de l'alcool sortant de sa bouche. Elle se contenta de le regarder silencieusement. Instinctivement, elle fouilla dans son sac, sortant son petit carnet et son stylo noir. Elle enclencha le petit « clic » pour faire sortir la mine du stylo sans quitter des yeux l'intéressante personne en face d'elle. Root était persuadée que ses problèmes pouvaient - peut-être - lui être utiles.
en ville depuis : 11/08/2014 messages : 566 avatar : Josh Henderson
Sujet: Re: don't come back Sam 4 Avr - 23:35
Don't come back × ft. Root
Depuis son retour à Storybrooke, Viktor n’avait pas spécialement beaucoup sociabilisé avec les autres habitants de la ville. Ce qu’il avait vu et vécu à Fairyland, l’avait complètement retourné et l’avait mis dans un état de solitude qu’il n’avait jamais ressenti jusqu’à présent. Le jeune homme était donc resté cloitré chez lui pendant plusieurs semaines. Il se levait sans but chaque matin, buvait un café noirâtre, mangeait à peine des choses qui trainaient par ci et par là dans son modeste appartement et lorsqu’il avait tenté de se mettre au travail, rien à faire, son inspiration d’antan lui avait échappé…
Un jour il avait eu une révélation et s’était décidé du jour au lendemain de se rendre présentable puis s’était rendu à la Taverne pour renouer avec les jolis cocktails de Calypso, la barman. La jeune femme avait très bien cerné l’état dans lequel il était et avait bien entendu redoublé d’ingéniosité pour lui concocter de sacrés alcools forts afin de lui redonner un bon coup de fouet.
Après une soirée bien arrosée, le tailleur n’était pas rentré chez lui mais avait eu l’idée à l’aube d’aller faire un tour près de la rive. Il avait toujours aimé venir squatter là lorsqu’il avait envie de réfléchir ou simplement s’isoler tranquillement pour remettre ses idées au claire. Il ne venait jamais si tôt mais aujourd’hui était un jour différent des autres. Il s’était alors installé sur un banc et comme si la mer avait le don de l’apaiser, il s’était mis à fixer l’horizon, le flot des vagues aller et revenir sur la plage avec force et vigueur. Il sentait gros comme un camion qu’une tempête allait éclater et qu’il ne faudrait pas qu’il traine trop longtemps ici mais il ne pouvait s’empêcher de détacher ses yeux des vagues. Lorsqu’il entendit un petit cliquetis à sa droite. Le jeune homme était peut-être alcoolisé mais son ouïe avait toujours été aux aguets quel que soit la situation dans laquelle il se trouvait. Cela était sûrement dû à l’habitude qu’il avait d’être sur ses gardes en permanence lorsqu’il parcourait Fairyland et Neverland plus jeunes car il était tombé sur certains obstacles parfois…
Gardant son calme, il jeta néanmoins un regard sur sa droite sans pour autant tourner d’un centimètre la tête et se rendit bien compte que ce n’était qu’une femme qui venait de s’assoir à l’extrémité du banc où il s’était assis. Bizarrement, elle avait laissé beaucoup d’espace entre elle et lui comme si quelque chose l’empêchait de s’approcher de lui. Quoi ? Il lui faisait peur ? Il ne put s’empêcher de regarder l’état de ses vêtements. Sa chemise était desserré sur le col et boutonné de travers et il devait sûrement sentir l’alcool à plein nez. Il comprenait alors que cette femme prenne ses distances. Dans tous les cas, le cliquetis entendu plus tôt n’était autre que le stylo qu’elle venait d’enclencher et qu’elle laissait parcourir sur son carnet. Sans chercher à comprendre, il s’adresse à elle :
« Vous êtes artiste ? Vu le temps d’aujourd’hui, vous devriez avoir un bon modèle mais il ne fait pas bon de rester longtemps ici si vous ne voulez pas vous faire surprendre par la tempête… »
Pour lui, elle était forcément artiste ou écrivaine. Pourquoi venir ici si ce n’est pour chercher de l’inspiration ? Surtout qu’il n’y avait personne à part eux à cette heure-là, ce qui était propice à être tranquille pour avancer son projet.
